La famille Davel possédait des vignes à Cully. C’est durant des vendanges aux alentours de 1688 (donc vers ses 18 ans) que se situe l’épisode de «la belle inconnue», qu’il raconte lors de son interrogatoire. Il s’agissait d’une vendangeuse qui aurait prédit son avenir.
Né à Morrens en 1670, Abraham Davel est fils de pasteur. Il étudie à Lausanne puis travaille comme notaire à Cully.
En 1692, âgé de 22 ans, il commence une carrière militaire d’abord à l’étranger, puis en Suisse aux côtés des Bernois.
Il participe notamment en 1712 à la Seconde bataille de Villmergen, qui renversera l’hégémonie catholique sur le territoire suisse.
Nommé major, il bénéficie alors d’une rente à vie, et prend la tête des milices vaudoises de l’arrondissement de Lavaux.
En 1970, la télévision romande se rend à Morrens, lieu de naissance d’Abraham Davel.
Que savent les habitants de leur illustre concitoyen ?
Souvenirs du Major Davel!
Souvenirs du Major Davel Le Château de Morges et ses musées possède dans son parcours permanent et ses fonds un certain nombre d'objets en lien avec le major Davel, dont on célèbre cette année le 300e anniversaire de l’exécution. En effet, dans les années 1970, la volonté de créer un "espace Davel" a encouragé l'achat ou le prêt de diverses œuvres, armes et médailles permettant d'illustrer la vie du major.
La famille Davel possédait des vignes à Cully. C’est durant des vendanges aux alentours de 1688 (donc vers ses 18 ans) que se situe l’épisode de «la belle inconnue», qu’il raconte lors de son interrogatoire. Il s’agissait d’une vendangeuse qui aurait prédit son avenir.
Buste en plâtre du major Davel. Copie de la statue en bronze se trouvant à la place du Château à Lausanne, oeuvre du sculpteur Maurice Reymond; ce dernier s'est inspiré de la peinture de Charles Gleyre qui a utilisé les traits de son ami Juste Olivier pour le visage de Davel.
Cette épée, prêtée au Château de Morges dans les années 1970 par le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire de Lausanne, aurait servi à l’exécution par décollation du major Abraham Davel.
Charles Clément (1889-1972) nous ramène d’abord à la cathédrale avec son vitrail «Au Major Davel, au pieux martyr et annonciateur de notre liberté», placé en 1932 au-dessus de la plaque de 1939. Elément d’une série de quinze vitraux réalisés par Clément pour la cathédrale entre 1930 et 1938, il évoque en quatre panneaux le parcours de Davel, de la Belle inconnue à l’échafaud, ornés de scènes de travail de la vigne.
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